Nous avons réalisé le bilan carbone de Gallot Traductions, une entreprise de traduction, constituée d’un réseau de traducteurs, essentiellement tournée vers des activités numériques.

Les activités du numérique (achat de matériels, envoi de mail, de pièces jointes, contenu vidéo, sauvegarde Cloud, requête sur internet) ne sont pas neutres en carbone. Au contraire. Plusieurs études dont les récents rapports de l’ADEME ou du Shift Project sur l’impact carbone du numérique font réaliser l’ampleur de ces activités.

A l’échelle globale, le numérique :

  • Représentait 4% des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) mondiales en 2019 (contre 2.5% il y a 6 ans)
  • Cette part pourrait atteindre les 8% en 2025
  • Les consommations énergétiques du secteur s’accroissent de 9% par an

Malgré cela, l’empreinte carbone du numérique tend à être occultée ou négligée du fait de la dématérialisation qu’elle induit et de l’« invisibilité » des impacts qu’elles entrainent.

Source : ADEME, la face cachée du numérique (Edition Novembre 2019)

L’entreprise de traduction, déjà fortement engagée dans une démarche RSE et de réduction de ces émissions de GES, a pu, à la suite du bilan carbone, prendre connaissance des impacts induits par ses outils et activités numérique (achat de matériels informatiques, sauvegarde cloud, requêtes sur internet, envoi de mail (avec ou sans pièces jointes…),…).  Nous avons en particulier mis en œuvre une démarche innovante pour évaluer les requêtes web et le volume de données échangées quotidiennement.

« La collecte des données s’est étendue sur plusieurs mois, au cours desquels Atmoterra a su faire preuve de flexibilité afin de s’adapter aux activités presque exclusivement numérique de notre réseau »

Sébastien Gallot, Gallot Traductions

La réalisation de ce bilan carbone s’est accompagnée de propositions de mesures d’évitements et de réduction adaptées aux caractéristiques de l’entreprise et visant à limiter au maximum l’impact de cet entreprise sur l’environnement.  Les résultats ont été présentés à l’ensemble des parties prenantes du Réseau Gallot Traductions.

 « L’analyse et la présentation des résultats par Atmoterra fut à la fois détaillée et simple à comprendre, ce qui a permis d’impliquer tous les membres du réseau. »

Sébastien Gallot, Gallot Traductions

Réaliser ce Bilan Carbone (SCOPE 1, 2 et 3) nous a permis d’apporter notre expertise sur le sujet de l’impact environnemental du numérique et de promouvoir des pratiques qui soient les plus vertueuses possibles à la fois en interne et en externe.


Pour en savoir plus sur l’empreinte du numérique :

ADEME, La face cachée du numérique, Réduire les impacts du numérique sur l’environnement, Novembre 2019,

ADEME, Réalisation d’un Bilan des émissions de gaz à effet de serre, Guide sectoriel Technologies numériques, information et communication (TNIC), 2012

Shift Project, « Lean ICT – Pour une sobriété numérique », Rapport du groupe de travail dirigé par Hugues Ferreboeuf pour Think Tank The Shift Project, Octobre 2018


Quelques chiffres clés [Ademe]:

  • 1 email sans pièce jointe = 4 gCO2e
  • 1 email de 1 Mo = 19 gCO2e
  • 1 requête web (directe) = 1,01 gCO2e
  • 1 requête recherche web (Google ou autre) = 6,65 gCO2e
  • 1 ordinateur potable =156 kgCO2e/unité
  • 1 bureau 1600×800 = 132 kgCO2e/unité
  • Achats électroniques = 917 gCO2e/€ dépensé
  • 1kWh électrique Moyen FR = 57,1 gCO2e
  • 1kWh électrique Enercoop = 7 gCO2e
  • 1km en voiture 207, 5CV diesel = 230 gCO2e/km

Vous souhaitez également réaliser votre bilan carbone (ADEME, ISO 14064, GHG Protocol, réglementaire ou non, …) pour commencer la démarche de réduction ? Contactez nous !