Atmoterra a participé à la dernière session de formation sur le modèle de dispersion atmosphérique chimie-transport Chimere. Le modèle multi- échelle CHIMERE est principalement conçu pour produire des prévisions quotidiennes de l’ozone, des aérosols et d’autres polluants et faire des simulations à long terme (saisons entières ou des années) pour le scénario de contrôle des émissions.

La formation a eu lieu dans le Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) de l’IPSL , Ecole Polytechnique de Palaiseau à Paris. La formation de 3 jours nous a donné la possibilité de :

  • Installez le code du modèle,
  • Comprendre la structure du code,
  • Effectuez une simulation Chimere et des chiffres à l’aide de boîtes à outils Chimere,
  • Modifier les données d’entrée, par exemple pour un scénario d’émission,
  • Ajouter une variable dans le code .

Le cours a été brillamment présenté par Dmitry Khvorostyanov, chercheur au LMD et les participants étaient principalement des chercheurs de différentes universités internationales (Université de Toronto, l’INERIS, l’IRD, l’Université technique d’Istanbul, l’Institut Masdar de Science et de Technologie des Emirats Arabes Unis … ) .

Plus d’information sur le modèle CHIMERE

CHIMERE (en francais chimère) est un modèle de chimie-transport. C’est un code informatique qui réunit un ensemble d’équations représentant le transport et la chimie d’espèces chimiques et qui permet de quantifier l’évolution d’un panache de polluants en fonction du temps sur différents domaines (de l’urbain au continental). À partir de données de météorologie et de flux d’émissions, CHIMERE permet de calculer des champs tridimensionnels de concentrations de polluants dans l’atmosphère. De par les données d’entrée utilisées, le nombre d’équations à résoudre et la physico-chimie qui y est représentée, CHIMERE est un modèle méso-échelle c’est-à-dire simulant la troposphère (de la surface à 20hPa, 10km d’altitude) pour une résolution horizontale de 1 à 100km et sur des domaines d’étude allant de la ville au continent.

Initialement développé sur la région parisienne, Chimère est aujourd‘hui implanté dans de nombreuses régions comme l’Alsace et la région de Marseille. La résolution est de l’ordre de quelques kilomètres (3 à 5) et le forçage météorologique va de l’interpolation de champs grande échelle (CEPMMT à 0.25 degrés par exemple) aux modèles méso-échelles comme MM5 et WRF. À l’échelle continentale, Chimère réalise des simulations sur toute l’Europe de l’Ouest. Cette configuration est utilisée pour des prévisions quotidiennes (jusqu’à J+3)  pour la plateforme Prev’air ( http://www.prevair.org/)

En savoir plus sur le modèle, ses publications scientifiques et la validation sur :

http://www.lmd.polytechnique.fr/chimere/chimere.php

Illustration: NO2 Surface concentrations at high horizontal resolution (2.5km) (Fig. A.Colette, INERIS)